Dans un très surprenant article une neuroscientifique de renom
nous explique que le commérage serait à l'origine de la communication
entre les humains et évidement du langage.
Ce qui donne au passage une résonnance et une profondeur culturelle aux
ragots de ma concierge.
Pour étayer le propos elle évoque, la scientifique pas ma concierge,
les travaux d'un anthropologue qui avance une hypothèse audacieuse
où le commérage et le ragot proviendraient d'une évolution de l'épouillage
pratiqué chez les singes.
Alors si on accepte le raccourci que l'épouillage est en définitive la pratique
sociale qui a amené la communication par le langage quelle invention merveilleuse,
quel progrès pour la société nous réserve le rituel observé chez les triathlètes
au départ de l'épreuve .
Envahi par le stress , face à l'étendue aquatique et entouré de regards rageurs,
il suffit au triathlète, de lever les bras , pour qu'aussitôt avec un geste solidaire
il se trouve un concurrent pour relèver le zip de la combinaison
comme un amant attentionné et ponctuer le service d'une tape sur l'épaule ou d'une claque
sur le cul.
Pour l'observateur extérieur pas de doute ces comportements,similaires à l'épouillage,
qui frisent l'intimité, témoignent de la cohésion du groupe et procurent du bien-être.
Des promesses pour l'avenir d'une société qui cherche à restaurer le dialogue.
Et si le triathlète possédait le gène du bonheur?