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  • Ce matin une petite sortie vélo nous a été proposé par Zeb. Jean-Guillaume, Didier, Olivier, Steph (bijouxbijoux), Zeb et moi même formions le peloton. Didier alias "dugenou" a essayé de nous expliquer tant bien que mal  les raisons de son lamentable abandon aux templiers. Il s'est tordu le genou et est rentré en stop! Une fois terminé nous partons en direction de Rambouillet et Clairefontaine. A l'approche de Rambouillet Zeb commençait à montrer des signes de fatigue. A l'arrivée de Clairefontaine il ne parlait plus et les montées se transformaient en véritable ascension. Jean-Guy a du faire de l'humanitaire afin de trainer Zeb en queue de peloton (Un vrai Saint-Bernard ce Jean-Guy). Nous terminons donc notre petite ballade à l'allure cyclotouriste (à la Zeb quoi!). La sortie se clôture par une petite mousse offerte par l'habitant. Zeb retrouva le sourire et pu rentrer chez lui heureux. 


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    3h00 du matin, c'est le réveil. Notre groupe de trailers se lève pour se préparer. Il y a les CNSQY : Valérie, Didier R., Papy et moi. Et il y a les autres fondus : Patrick, Michel, Céline (la fille de Michel) et Christophe. Etrange les coutumes des trailers avant la course. C'est ambiance « mode et beauté ». La question du matin : collant long ou cuissard ? La crème à la mode, c'est la NOK. Pour moi ce sera le long avec un rechange court dans mon sac. Valérie me convertit à la NOK.

     

    A 4h15, c'est le départ pour NANT. Au parking, on finalise notre équipement : foulard Buff, frontal, sac à dos. Maintenant il faut y aller. Il est seulement 5h15 mais toutes les ruelles du village sont saturées de personnes coureurs ou accompagnateurs. Arrivé parmi les 3000 coureurs sur le départ, le dernier discours est prononcé. Puis la musique ERA est envoyée. Des Torches rouges sont allumées. 5h30, le départ est donné. Magique !!!

     

    Devant l'exploit à accomplir, je pars très prudemment restant derrière les autres. On empreinte une route qui monte progressivement. Devant et derrière, les frontales forment une guirlande de lumière qui se déplace comme un serpent. Je me découvre une âme de poète !!! Le premier bouchon arrive. Et il y en aura d'autres. Paradoxalement, je perd la notion du temps. Déjà une heure de course. En revanche, je n'oublie pas les barrières horaires. Il faut arriver à Sauclière avant 7h30 soit 13,5 km. Après 1h55, j'arrive au ravitaillement. J'en profite pour remplacer les pansements qui devaient protéger mes débuts d'ampoules. Raté, cela s'est aggravé au pied Gauche.

     

    10h15 est la prochaine barrière Horaire au mont Saint Guiral. Il se situe au km 28. Les montées s'enchaînent mais je ne suis pas à l'aise. Je cours dans les descentes tout en essayant de récupérer. C'est aussi dans les descentes que mon ampoule du pied gauche fait des étincelles. On passe au-dessus des nuages et le point de vue devient exceptionnel. Plusieurs coureurs s'arrêtent pour immortaliser le paysage. Vive les téléphones portables avec appareil photo !! Je pense avoir passer le Mont St Guiral à 10h00.  Je cale mon rythme sur le groupe qui me précède. Cela va me coûter cher pour finir les 4 derniers km. La chaleur se fait maintenant sentir et quelques vertiges m'alertent sur mon besoin de carburant. Je prends une pâte de fruit 1km avant le ravitaillement. J'arrive enfin au ravito à 11h30 soit 30 minutes avant l'heure limite. J'ai déjà mal aux jambes. Le moral est au plus bas car la deuxième partie du parcours est jugée difficile. Didier R. est là. Il me conseille de me forcer à manger. Je commence par plusieurs verres de Coca. Puis quelques tartines de pain et de fromage. Je me change et fais mes soins de pieds. L'ampoule du pied gauche a progressé. Je double les pansements. Je me prends une deuxième tournée de ravitaillement. Coca et fromages font mon bonheur. Le moral remonte et je repars.

     

    La montée de la Dourbie est longue. Le sentiment dans la montée est étrange. C'est dur mais je me sens bien. Après la montée, un plateau jonché de pierres qui rend la course difficile et dangereuse. Puis enfin la longue descente vers Trèves. A 2km du ravitaillement, Didier R. est arrêté. Il est tombé et c'est fait mal au genou gauche. Je m'arrête pour finir avec lui mais il m'ordonne de continuer. Je m'exécute. Pour lui c'est fini. L'arrivée à Trèves est plus facile que celle de la Dourbie. Il est 13H25 soit 35 minutes avant l'heure limite. J'applique donc le même cocktail : Coca et fromage.

     

    Les bonnes sensations dans la montée sont toujours là. Je me surprends à courir sur un chemin montant ou d'autres marchent. Malheureusement, je suis stoppé par un bouchon dès le début de la descente vers St Sulpice. Un vrai embouteillage dans une pente très pentue qui nécessite des passages de cordes. Jusqu'à présent les bouchons étaient salutaires. Mais celui la est angoissant car il rend impossible l'arrivée à St Sulpice dans les délais.  J'arrive à 16H02 mais heureusement la barrière horaire est retardée de 30 minutes. Soulagement psychologique car il n'y a plus de barrière horaire, mais pas physique car il reste 12km. Coca et fromage, et je repars.

     

    Au fur et à mesure que j'avance, je retrouve mes compagnons rencontrés dans le dernier bouchon. Un groupe s'est formé pour monter le Roc Nantais. Sur la fin de la montée, j'ai ma première chute officielle en butant sur une pierre. La sensation d'anémie recommence. Mais heureusement, je prends un verre de Coca à un point d'assistance. La nuit commence à tomber ainsi que la fraîcheur. J'arrive au début de la descente ou il faut remettre la frontale. La descente n'est pas évidente. Il y a encore des passages de cordes. Nous entendons clairement la voix du speaker de l'arrivée annonçant le coureur au passage des 13h de course. A la fin de la descente, je reste avec une coureuse rencontrée dans le bouchon pour arriver ensemble sur la ligne d'arrivée. Et oui cela devient une habitude !! Les acclamations du public nous portent jusqu'à l'arrivée. Je cherche mes compagnons de club mais c'est leur voix que j'entends en premier. Ça y est, j'ai fini les Templiers en 13h18.

     

    Ma devise maintenant c'est « Coca et Fromage, et ça repars ».


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