Le Vice Président de la
                                            section Triathlon du CNSQY
                                                         à
                                             Monsieur le Président du
                                         CLUB DE TRI DE SERISE LA GAILLARDE   

 Monsieur le Président,

 Vous avez bien voulu recevoir , parmi vos nouveaux adhérents,
 dans l'organisaton que vous représentez un de nos athlètes Yul Lataupe.
 Ce dernier , pour des raisons professionnelles , est obligé de quitter la
 région parisienne et donc notre petit club de triathlon qui s'est enorgueuilli
 pendant ces dernières années de le compter dans ses rangs.

 Vous trouverez chez ce triathlète toutes les qualités humaines et sportives
 qui font de notre sport, construit d'exploits individuels, un vecteur
 incontournable des valeurs fondatrices  :
 le dépassement de soi et le respect  de l'adversaire.

 Mais ce n'est pas tout, l'homme n'est pas seuleument un excellent triathlète
 il peut aussi se mettre au service du bien commun.
 
 Ci-après un florilège de ces meilleurs rôles
 
 - Placier de parking (Les Chapieux)
 - Négociateur de barrières horaires (Altriman)
 - Père Noël (toutes saisons)
 - Echangiste de dossards
 - Commentateur bienveillant
 - Cafetier
 et bien d'autres facettes qui apporteront à votre club ce qu'un couteau
 suisse multilames peut apporter au scout désemparé, beaucoup de
 possibilités mais très peu d'utilité.

  Malgré tout, Monsieur le Président, si la lassitude de votre effectif venait  
 à se confirmer , ce qui ne manquera pas d'arriver très vite, sachez que nous
 somme prêts à le reprendre.

    
                                                               Le Vprez

Le récit de Marathon man :

Salut ,

Je vois avec plaisir que mon horaire de 8h45 fait jurisprudence.
Par contre vous auriez pu m'attendre pour vider
le frigo de notre ami Yul.
Et merci pour vos encouragements à mi course. Même si j'ai cru
entendre un malveillant qui m'exhortait à passer la seconde.

Malheureusement j'ai du casser la boite de vitesse :1h46 pour chaque semi
donc 3h32 à l'arrivée (trop fort en calcul). On va dire que l'objectif
de 3h30 est atteint vu que j'ai commencé à courrir à 9h32
 (j'ai failli rater le départ et pourtant
je suis rentré tôt de Paris à 0h30).

 A part un petit coup de
mou au 32ème kilomètres , j'ai tenu mon allure de 5 mns/kilomètres.

Autrement , les conditions étaient optimales : après levée des brouillards
matinaux , le soleil est venu réchauffer ma musculature puissante.
Les 3/4 du parcours sont en forêt avec quelques côtes pour la variété
et les ravito sont copieux ( il manquait juste la bière aux brébiaires).

Surtout au final , on a droit à un long massage avec de jeunes et
jolies aprenti kinés (ça change du gars patibulaire qu'on croise
parfois à la piscine).

Youri

La mode des Yamakasi se propage et fait des adeptes parmis les coureurs.

Ce dernier ,encore novice,  avec une prise de risque maximum, travaille au ras de la paquerette.

Rassurons son épouse  : l'homme l'est resté.

Dans le cadre de la formation qu'il dispense
auprès des dofs triathlètes le gourou
des bouées nous livre une recette qu'un disciple
sophrologue du Docteur Caycedo ne renierait pas.
Un belle leçon filmée de préparation psychologique
avant le départ d'une épreuve.

Promenade bulcolique pour certains , parcours exigeant pour
d'autres, la dernière édition du Cross de Maurepas qui s'est
déroulée sous un soleil généreux a été une nouvelle réussite
pour les organisateurs et les participants.

Par les sentes sylvestres que la noisette précoce aux
senteurs si légères a déserté, nos valeureux coureurs
ont arpenté le bois de Maurepas sur un tracé au relief
accidenté.

Durant les 12 kilomètres, sans relâche, ces sportifs aguerris
qui se sont alignés sur les épreuves parmis les plus dures ont
découvert l'apreté sélective de la course.

Chacun à sa manière relevant le défi, en puisant au fond de ses
ressources l'énergie qui le mène à la ligne d'arrivée.

Bravo à tous les finicheurs dont un bon nombre du CNSQY
et merci aux entraîneurs qui ont délaissé les sandalettes
et le bord du bassin pour soutenir leurs nageurs à patte.