Fortunes diverses ce matin sur les 90 km  du parcours.

La pluie nous a épargné mais les incidents mécaniques
et les crevaisons ont émaillés l'itinéraire, laissant
El Toro (Hardi) désemparé et avec lui le reste du troupeau.

Dès les premiers kilomètres, sa monture
pourtant fraîchement renovée mais à nouveau soumise
aux sollicitations démesurées de son propriétaire
qui s'appliquait à repousser les limites extrêmes de la fibre
de carbonne, trahissait des signes sonores et évidents de
faiblesse que le bourreau des cadres feignait de ne pas entendre.

Las le cadre ne lachat point mais sous les impulsions
répétée du déhanchement de l'animal c'est toute la sellerie
qui rendit l'âme et le groupe médusé découvrait le trou du Hardi.

Notons , au passage, le geste d'un vrai professionnel de la chose pédalistique

Pour les avachis du mollet, Zorroth,
malgré son jeune age et sauf le respect
qui lui est du, par delà les bienveillants et
chaleureux sentiments qu'elle inspire,
est une mère pour nous.

Après une recherche assidue elle nous a
concocté un de ces stages vélos alpin qui vous 
ravivent le grimpeur qui sommeille en chacun
de nous.

Les participants se réjouissent à l'avance
d'en découdre sur les routes des cols alpins
et de retrouver à la veillée Yvette Horner
au coin du feu.

Bref une ambiance Tour de France qui semble
inviter l'amateur à couper l'Isostar avec
les nouvelles molécules pour arpenter,avec
le sourire, les lacets interminables
des montées assassinent.

Avec elle et à l'encontre du Père Cointreau
nous disons , halte au Triple Sec
et bonjour au triple plateaux.