• Pour  leur  première participation au Salon de l’agriculture
    les sardophs  ont été primés.

    Mise en concurrence avec les plus
    beaux spécimens ils ont défilé sur le ring devant un public très attentif.  

    Récompensé par un jury de connaisseurs
    qui a su déceler le haut niveau génétique et les  performances des reproducteurs en accordant
    une attention particulière à la morphologie.

    Une fois de plus les membres du Cnsqy
    Triathlon ont satisfait aux critères retenus et distingués par le jury  du  concours ils le furent tout

      autant par un nombreux public.


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  • A peine débarqué  du
    Grand Nord , le mucher de teckels , qui a bravé le froid  et eut raison à la tête de sa meute véloce des
    distances infranchissables  des glaces arctiques,
    que son esprit entreprenant se tourne déjà vers d’autres objectifs ambitieux.

    Le mastard en pleine euphorie , nourrit de harengs et de
    viande de phoque (surtout la nuit) et imprégné des aventures  romanesques  du grand Alexandre  Dumas,  envisage
    de jouer les Edmond Dantès aquatiques cet été.

    On devrait donc le voir troquer sa chapka pour un slip aux
    couleurs des sardophs  et s’élancer
    depuis le Château d’If à l’assaut des 5 km de natation dans la Méditerranée.

    Rappelons à l’insouciant que son généreux physique  pourrait être l’objet de convoitises et  passer pour une friandise irresistible à déguster
    rapidement pour des squales gourmets.


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  • La Fixy attitude gagne du terrain.

     

    Après l’acquisition d’une monture de bonne facture à mono
    vitesse le François Pignon de la pédale, j’ai nommé l’inénarrable Didzy ,  investi dans 
    un équipement vintage dans l’espoir que le  vélo transformé en antiquité finisse par
    contraste à lui donner un air de jeunesse.

    L’ artiste lyrique que l’on entend de loin ce qui n’est pas
    un mince exploit à considérer la bande de  grandes gueules qui l’accompagne dans les matinées
     au point que les nostalgiques de musique
    Pop en les voyant passés dans les  tuniques à motif floral rose  les aient surnommé  les Pink Flop,  l’artiste donc, que l’on sent plus à l’aise à
    côté du vélo que dessus, vide  son
    porte-monnaie pour pouvoir  poser son délicat
    fessier sur une selle Brooks rivetée cuivre et maitriser de ses fragiles menottes le guidon avec des embouts en cuir.

    Il est vrai que l’on pourrait penser qu’au lieu de
    privilégier le confort il eut été préférable  d’améliorer l’efficacité mais là, à moins d’un
    solide élastique, l’accessoire qui lui permettrait de ne pas décrocher
    systématiquement du peloton  n’est pas
    encore sur le marché.


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  • Le Vice-président  et néanmoins doyen de la section triathlon est
    heureux de compter dans les effectifs un  nouveau quarantenaire.

    Abribus passe les quarantièmes  et joue les catherinettes tardives en perruque "poufiasse". 

    La pyramide
    des âges se fripe et les adeptes du jeunisme commencent à repousser les limites
    de la maturité sportive.

    A cette
    allure il faudra bientôt envisager des aides à la personne triathlétique

    Déjà certains
    médisant qui, assistent en spectateur  aux séances d’entraînements,
    désignent les seniors par un nouveau  barbarisme : les trigériatriques.

    Certes dans trigériatrique
    il reste « trique «  mais pour combien de temps encore.


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  • Poupon troque sa monture carbone pour le berceau en osier.

    On s’est interrogé sur la présence erratique du jeune et sémillant Poupon

    aux entrainements qu’ils soient de natation, de cap ou de vélo.

    Si la mémoire n’avait pas quitté les briscards du Cnsqy dont la vigueur virile  n’est plus que souvenir,

    la réponse se serait imposée d’elle-même.

    Poupon tout à la fois prévoyant et altruiste a œuvré, non sans plaisir, à assurer un avenir au régime

    de retraite et inscrire son nom dans la courbe  de la natalité en France.

    Ce qui, bien évidemment, l’excuse totalement pour son manque de régularité aux séances.

    Comme quoi absence n’est pas abstinence.


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