• Fortunes diverses ce matin sur les 90 km  du parcours.

    La pluie nous a épargné mais les incidents mécaniques
    et les crevaisons ont émaillés l'itinéraire, laissant
    El Toro (Hardi) désemparé et avec lui le reste du troupeau.

    Dès les premiers kilomètres, sa monture
    pourtant fraîchement renovée mais à nouveau soumise
    aux sollicitations démesurées de son propriétaire
    qui s'appliquait à repousser les limites extrêmes de la fibre
    de carbonne, trahissait des signes sonores et évidents de
    faiblesse que le bourreau des cadres feignait de ne pas entendre.

    Las le cadre ne lachat point mais sous les impulsions
    répétée du déhanchement de l'animal c'est toute la sellerie
    qui rendit l'âme et le groupe médusé découvrait le trou du Hardi.

    Notons , au passage, le geste d'un vrai professionnel de la chose pédalistique

     


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  • Une belle sortie printranière organisée par le CTM

    Vélos rutilant sous un soleil généreux, les barres énergétiques

     bien dessinées sous le cuissard les sardophs ont emprunté 

    les routes bordées par  le jaune colza naissant , parsemées de

    villages qui sentent bon le pain croustillant du matin.

    Dommage que Bijou, notre photographe , se pique d'une sensibilité de stroumph.

     

     

     

     

        


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  • Grand frère JeanGuille que l’on avait, ces derniers temps, perdu de vu

    S’est mis au fixie.

    De le retrouver ainsi juché sur un vélocipède réduit à sa plus simple

    Expression et sans autre accessoire qu’une maigre rondelle esseulée

    Dénommée  aussi pignon fixe, attriste et interroge.

    Quelle idée saugrenue (une fixette pourrait t’on dire) est passée par la tête

     de notre ami pour  adopter une monture dont on dit qu’elle n’est équipée

    que de la marche avant?

    S’il est vrai que cela facilite la navigation en évitant de consacrer une trop

    Intense réflexion à opter  pour un sens ou un autre , force est de reconnaître

     que nos bicyclettes ne sont guères plus adaptés à la marche arrière et ne laissent

    donc pas plus de choix.

    Certes, s’affranchir du dilemme permanent et intellectuellement épuisant d’optimiser

    l’effort par un choix judicieux d’un développement adapté au profil de la route

    préserve  les neurones.

    Mais notre ami n’est pas dénué de cette matière et ce n’est sûrement pas là

    qu’il y trouve un bénéfice.

    L’affaire fait mystère.   

    C’est peut être encore sa délicieuse épouse qui non sans humour nous éclaire:

    Eh, nous dit-elle, pas touche à JeanGuille c’est mon mignon fixe à moi !


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  • Objectifs atteints pour la délégation CNSQY au Ventoux.

    Grace à une préparation bien menée et une expérience
    acquise lors des éditions précédentes les piliers du club
    ont la caisse.

    Sur les pentes du mythique Ventoux titrant les
    13 ° les valeureux , bien qu'entaînés mais
    peu familiers de montées abruptes et plus encore de descentes
    aussi vertigineuses ont vraiment dégusté.

    Les anciens, hédonistes dans l'âme, ont apportés leurs
    avis précieux et toute la sérénité pour garder le bon
    cap et ne pas s'écarter de l'étiquette qui préside à
    ce genre d'épreuves à la jeunesse fougueuse et candide
    qui par trop de précipitation pourrait se jetter goulument
    et sans discernement sur les boissons inapropriées
    dont l'effet nuisible à l'effort peut conduire à mettre fin
    au parcours et contraindre rapidement à l'abandon.

    Qui l'eut cru, il n'en fût rien, le respect de la consigne
    débouche des goûts.

    Un beau millésime pour cette épreuve écolo sans vert perdu.


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  •  El Toro s'expose au Salon de l'agriculture :    

    Absent l’an dernier du salon de l’agriculture, suite à l’incident
    de la Boissière école,(sauf à tenter le concours du plus mûr des pruneaux
     d’Agen), notre fidèle compagnon, amateur des pâturages de bord de route
    s’est donc invité en poule position au salon de cette année : Que de
    « aah », « oooh », « non c’est pas possible », « oh mon dieu » et bien
     d’autres exclamations ont égayé les rangs du pudique public féminin,
     lorsque notre ami s’est promené entre les bottes. Nul n’est besoin
    d’être fin politologue pour se rendre compte que toutes  ces dames
     sont prêtes à confier leur bulletin de vote dans ces belles urnes.
     Les Vil Pains, Sarre C°, El Peine, Haut Brie ont bien des leçons
     à apprendre pour amener l’électrice à poser le bon vote sur sa belle urne…


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